Le marché immobilier est en effervescence depuis plusieurs mois.
La faute à la crise sanitaire, mais pas seulement.
Augmentation entre 4 et 5%
Après le premier confinement, de nombreuses personnes se sont précipitées sur l'achat d'une maison ou d'un appartement avec jardin. Ce qui a fait grimper les prix.
Plus d'un an après, la situation reste très tendue. Ce qui étonne Renaud Grégoire, porte-parole de Notaire.be. "On s'attendait à ce que ça se calme, mais pour le moment ça ne se calme pas beaucoup", décrit-il. "On a une augmentation entre 4 et 5% des prix à fin août. Sur l'année, on sera à 6 ou 7% des prix, voire plus."
Maison 3 façades
Le bien le plus prisé aujourd'hui, toutes provinces confondues, est une maison trois façades avec un petit jardin.
Quant aux appartements, ils intéressent plutôt les personnes qui souhaitent investir ou les personnes plus âgées, qui cherchent la simplicité.
Responsabilité des banques
La crise sanitaire n'est pas le seul élément à prendre en compte. Les taux d'intérêt extrêmement bas ont une grande part de responsabilité dans la situation actuelle.
Les banques également puisque certaines d'entre elles n'hésitent pas à prêter 100% de la somme de l'achat.
Fini l'Espagne, vive la Belgique !
Enfin les secondes résidences ont toujours autant de succès depuis le début de la crise sanitaire. Les Belges ont besoin d'évasion, dans leur propre pays.
A une maison en Espagne, les Belges préfèrent désormais un appartement à la côte ou une cabane dans les Ardennes. Des lieux considérés comme plus sûrs en termes de déplacement et en cas de confinement.
Par ailleurs, les Belges ont redécouvert leur pays et les nombreux loisirs qui s'offrent à eux, à seulement quelques kilomètres de la maison.