Joker : une folie percutante et sans concession à (re)voir

Voyage dans les abysses de la folie, Joker combine dans un style sobre la naissance d’un anti-héros de la franchise Batman avec la mise en lumière d’une violence sociale et physique intense. Avec ce film d’auteur, le réalisateur Todd Phillips crée à sa façon une anomalie dans l’univers de super-héros...

Ceci n’est pas une super-production

Si le film n’est pas officiellement basé sur un comics, il s'attelle à raconter l’origine de l’adversaire de Batman. Surtout, ce long métrage au budget de seulement 62 millions de dollars vous invite à comprendre que le Joker naît de plusieurs facteurs tragiques. Atteint psychologiquement, il bascule aussi dans le chaos par le broyage de la société qu’il va subir. En retour, il va finir par infliger une violence inouïe au monde qui l'entoure.

Joaquin Phoenix comme habité

Dans la logique d’offrir une palette de jeu large à ce personnage complexe, c’est Joaquin Phoenix qui a été choisi pour incarner le Joker. Dans ce costume, l’acteur se fond complètement dans ce personnage mentalement instable. Il est comme possédé, imprégné. Une performance inoubliable et logiquement récompensée par un Oscar.  Un film (presque) déjà culte.

La suite est à (re)découvrir sur Yelo Tv dans Joker. 

Et pour en savoir plus, (ré)écoutez À vous de voir :