Feu rouge en forme de main
© UNSPLASH

Vous ne savez pas dire « non » ? Voici les 3 manières de faire

Parce qu’on craint de ne plus être aimé, parce qu’on veut éviter les conflits, parce qu’on culpabilise trop, parce qu’on a tendance à vouloir porter le poids des autres… nombreuses sont les raisons qui nous poussent à tout accepter. Mais cette fois, c’est décidé, on dit « non » au « oui » intempestif.

Dans 50 exercices pour savoir dire non, la psychothérapeute France Brécard nous aide dans cette étape «   fondamentale sur le chemin de l’autonomie   ». Savoir dire non, c’est s’affirmer, arrêter d’en vouloir aux personnes qui nous demandent de l’aideêtre en paix avec soi-même. 

Commencer à dire non, tout en douceur… et dresser une liste

Pour faciliter les choses, on commence par dire non aux gens à qui ça nous fait le moins mal de refuser un service. Cela nous amènera à finalement nous imposer face aux personnes qui nous impressionnent le plus. Comment ? France Brécart nous conseille dans un premier temps de faire une liste des personnes à qui il nous est difficile par ordre de difficulté croissante. Par exemple : 1. quelqu’un qu’on ne connait pas, 2. le boulanger, 3. la secrétaire d’un collègue…. Jusqu’à arriver à nos enfants, notre moitié, notre boss…  

Anticiper ses réponses…

Mieux vaut prévenir que guérir. Le secret des personnes qui parviennent à dire « non » se cachent dans leur capacité à oser répondre, tout simplement. Et pour pouvoir répondre, mieux vaut avoir des raisons ou des suggestions à faire. Pour France Brécart, il est essentiel d’imaginer au préalable comment refuser de rendre un service par exemple. Voici quelques trucs :

  • Plutôt que dire oui ou non, on répond : « je vais réfléchir »
  • On explique qu’on n’est pas disponible
  • On demande si quelqu’un peut le faire à notre place
  • On donne les raisons de son refus… sans pour autant se justifier ! L’idée est donc de dire: « non, désolée, je n’ai pas le temps de me pencher sur ce dossier d’ici vendredi » mais pas de s’épancher sur les raisons de son manque de temps.

… les dire, et se féliciter

En fonction des réponses qui nous conviennent, voici venu le temps de noter celles qui correspondent aux différents interlocuteurs. Pas simple, certes, mais libérateur. France Brécart rappelle à quel point, « même si dire non est en accord avec notre désir profond, il faut affronter les conséquences de sa décision et les conflits que cela peut provoquer ».

Elle conseille donc de se faire un petit cadeau « pour se féliciter du courage que nous avons eu en refusant quelque chose à ceux que nous aimons  ». Au fur et à mesure, cette collection de gommettes ou de « cadeaux refus » permettra de voir quels progrès ont été faits dans ce chemin vers l’autonomie. Et si, au bout de 10 « non », on s’offrait un petit brunch ou ce bracelet sur lequel on a flashé il y a tellement longtemps ?